Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Voir également les liens suivants à propos de la nuit du destin :
- Quand la nuit du destin a-t-elle lieu ?
- Quelques points à propos de la nuit du destin
D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui pratique l'adoration (*) durant la nuit du destin avec foi et en espérant la récompense, ses péchés précédents sont pardonnés ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1901 et Mouslim dans son Sahih n°760)
(*) C'est à dire en priant les prières obligatoires du maghreb, du 'icha et du sobh en groupe à la mosquée, en priant les prières surérogatoires rawatib, en priant la prière du tarawih, en lisant le Coran, en faisant le rappel d'Allah, en étudiant les sciences islamiques...
(Voir par exemple Fayd Al Qadir, hadith n°8901)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلّى الله عليه و سلّم : من قام ليلة القدر إيمانًا واحتسابًا غُفر له ما تقدّم من ذنبه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٩٠١ و مسلم في صحيحه رقم ٧٦٠)
Remarque importante : Les gens se rendent en grand nombre dans les mosquées durant les dix dernières nuits du mois de Ramadan afin de prier la prière surérogatoire du tarawih et en espérant la récompense de la nuit du destin.
Par contre, les gens sont beaucoup moins nombreux dans les mosquées pour y prier en groupe la prière obligatoire du maghreb.
Ceci est une erreur car la prière obligatoire du maghreb est plus méritoire que la prière surérogatoire du tarawih car les oeuvres par lesquelles Allah aime le plus qu'on se rapproche de Lui sont les oeuvres obligatoires et les oeuvres surérogatoires ne viennent qu'après.
D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes Allah a dit : Mon serviteur ne s'est pas rapproché de Moi par une chose qui m'est plus aimée que ce que Je lui ai imposé ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°6502)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلّى الله عليه و سلّم : إنَّ اللهَ قال : ما تقرَّب إليَّ عبدي بشيءٍ أحبَّ إليَّ ممَّا افترضتُ عليه
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٦٥٠٢)
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