Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après Muhammad Ibn Al Hanafiya : Je suis partie avec mon père (1) pour visiter un homme des ansars (2) qui s'était marié avec une femme de notre famille.
Lorsqu'est venu le moment de la prière il a dit à une personne de sa famille : Ô petite fille ! Apporte moi de l'eau pour les ablutions afin que je prie et que cela me repose.
Nous lui avons reproché cela. (3)
Il a dit alors : J'ai entendu le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) dire: « Lève toi ô Bilal (3) et repose nous avec la prière (4) ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°4972 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud)
(1) Son père était le compagnon 'Ali Ibn Abi Talib (qu'Allah l'agrée).
(2) Les ansars sont les compagnons du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) qui étaient originaires de Médine.
(3) C'est à dire que certains avaient compris de la parole de 'Ali Ibn Abi Talib (qu'Allah l'agrée) qu'il voulait accomplir rapidement la prière afin de se débarrasser comme s'il s'agissait d'une chose lourde et pesante.
(4) Bilal (qu'Allah l'agrée) est le compagnon qui faisait l'appel à la prière à l'époque du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui).
(4) Ainsi cette phrase peut-être comprise de deux manières :
- soit par le fait que la prière était un repos pour le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) et pour ses compagnons après lui (qu'Allah les agrée tous).
- soit par le fait qu'il souhaitait s'empresser d'accomplir cette prière imposée par Allah afin d'avoir au plus vite mis en pratique cet ordre divin qui préoccupait son esprit.
(Voir Charh Sounan Abi Daoud de Cheikh Al 'Abad cours n°567)
عن محمد بن الحنفية قال : انطلقتُ أنا وأبي إلى صهرٍ لنا منَ الأنصارِ نعودُهُ فحضرتِ الصَّلاةُ
فقالَ لبعضِ أهلهِ : يا جاريةُ ! ائتوني بوضوءٍ لعلِّي أصلِّي فأستريحَ
فأنكَرْنا ذلكَ عليهِ فقالَ : سمعتُ رسولَ اللَّهِ صلَّى اللَّهُ عليهِ وسلَّمَ يقولُ : قُم يا بلالُ ! فأرِحنا بالصَّلاةِ
(رواه أبو داود في سننه رقم ٤٩٨٦ و صححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن أبي داود)
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