Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
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Mérite n°13 : Celui qui veut la science, qu'il lise le Coran
D'après Mourra, 'Abdallah Ibn Mas'oud (qu'Allah l'agrée) a dit : « Celui qui veut la science, qu'il lise le Coran car il s'y trouve la science des anciennes communautés et celle des communautés récentes (*) »
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Moussannaf n°32013 et authentifié par Cheikh Chathri dans sa correction du Moussannaf de Ibn Abi Chayba vol 16 p 418)
(*) C'est à dire qu'Allah a mentionné dans le Coran les histoires des anciennes communautés afin qu'elles soient pour nous une leçon et une exhortation afin que nous ne commettions pas les erreurs qu'ils ont commis et qui ont été les causes pour lesquelles ils ont été châtiés.
Allah a dit dans la sourate Yousouf n°12 verset 111 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Il y a certes dans leurs récits une leçon pour les gens dotés d'intelligence ».
عن مرة قال عبدالله بن مسعود رضي الله عنه : من أراد العلم فليقرأ القرآن فإن فيه علم الأوّلين و الآخرين
رواه ابن أبي شيبة في المصنف رقم ٣٢٠١٣ و صححه الشيخ الشثري في تحقيق مصنف ابن أبي شيبة ج ١٦ ص ٤١٨)
Mérite n°14 : Les anges viennent écouter la lecture du Coran
D'après Abou Sa'id Al Khoudri (qu'Allah l'agrée) : Une nuit, Ouseyd Ibn Houdeyr (qu'Allah l'agrée) lisait le Coran dans l'endroit où il faisait sécher ses dattes lorsque son cheval s'est agité.
Il s'est remis à lire et son cheval s'est agité.
Une troisième fois, il s'est remis à lire et son cheval s'est encore agité.
Ouseyd (qu'Allah l'agrée) a dit : J'ai eu peur que le cheval piétine Yahya (*) alors je me suis levé vers le cheval et j'ai vu comme un nuage au dessus de ma tête dans lequel il y avait comme des lumières qui montaient dans le ciel jusqu'à ce que je ne puisse plus les voir.
Au matin, je suis allé voir le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) et j'ai dit : Ô Messager d'Allah ! La nuit dernière, je lisais le Coran au coeur de la nuit à l'endroit où je fais sécher mes dattes lorsque mon cheval s'est agité.
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Tu aurais du continuer à lire ô Ibn Houdeyr ! ».
Alors j'ai repris la lecture et mon cheval s'est encore agité.
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Tu aurais du continuer à lire ô Ibn Houdeyr ! ».
J'ai de nouveau repris ma lecture et mon cheval s'est de nouveau agité.
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Tu aurais du continuer à lire ô Ibn Houdeyr ! ».
Je suis alors parti car Yahya était proche du cheval et j'ai eu peur qu'il ne le piétine et là j'ai vu comme un nuage dans lequel il y avait comme des lumières qui montaient dans le ciel jusqu'à ce que je ne puisse plus les voir.
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ce sont les anges qui t'écoutaient. Si tu avais poursuivi ta lecture, au matin les gens auraient pu les voir et ils n'auraient pas été cachés à leurs vues ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°796)
(*) C'est à dire son fils qui était auprès de lui.
عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه أنّ أسيد بن حضير رضي الله عنه بينما هو ليلة يقرأ في مربده إذ جالت فرسه فقرأ ثم جالت أخرى فقرأ ثم جالت أيضًا
قال أسيد رضي الله عنه : فخشيت أن تطأ يحيى فقمت إليها فإذا مثل الظلة فوق رأسي فيها أمثال السرج عرجت في الجو حتّى ما أراها
فغدوت على رسول الله صلّى الله عليه وسلّم فقلت : يا رسول الله ! بينما أنا البارحة من جوف اللّيل أقرأ في مربدي إذ جالت فرسي
فقال رسول الله صلّى الله عليه وسلّم : اقرأ ابن حضير
فقرأت ثم جالت أيضًا فقال رسول الله صلّى الله عليه وسلّم : اقرأ ابن حضير
فقرأت ثم جالت أيضًا فقال رسول الله صلّى الله عليه وسلّم : اقرأ ابن حضير
فانصرفت وكان يحيى قريبًا منها خشيت أن تطأه فرأيت مثل الظلّة فيها أمثال السرج عرجت في الجو حتّى ما أراها فقال رسول الله صلّى الله عليه وسلّم : تلك الملائكة كانت تستمع لك ولو قرأت لأصبحت يراها النّاس ما تستتر منهم
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٧٩٦)
Mérite n°15 : La lecture du Coran est meilleure que de combattre l'ennemi
D'après Abou 'Othman, Salman Al Farisi (qu'Allah l'agrée) a dit : « Si un homme passait la nuit à combattre l'ennemi (*) et un autre la passait à lire le Coran et à faire le rappel d'Allah alors je serais certes d'avis que celui qui fait le rappel d'Allah est le meilleur ».
(Rapporté par Ibn Abi Chayba dans son Moussannaf n°32086 et authentifié par Cheikh Chathri dans sa correction du Moussannaf de Ibn Abi Chayba vol 16 p 443)
(*) Voir la traduction du terme arabe par ceci dans Ad Dour Al Manthour de l'imam Souyouti vol 1 p 364.
J'insiste sur le fait qu'il y a des conditions pour que le fait de combattre l'ennemi soit un acte de bien et que le fait de tuer des non-musulmans dans des attentats est un acte interdit et réprouvé par l'Islam.
Voir le lien suivant : La gravité de tuer des non-musulmans au regard de l'histoire de Moussa
عن أبي عثمان قال سلمان الفارسي : لو بات رجل يعطي القنيات البيض وبات آخر يقرأ القرآن و يذكر الله لرأيت أنّ ذاكر الله أفضل
(رواه ابن أبي شيبة في المصنف رقم ٣٢٠٨٦ و صححه الشيخ الشثري في تحقيق مصنف ابن أبي شيبة ج ١٦ ص ٤٤٣)
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