Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après Abou Dhar Al Ghifari (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il y a trois personnes (1) à qui Allah ne va pas parler le jour de la résurrection (2), Il ne va pas les regarder (3), Il ne va pas les purifier (4) et ils auront un douloureux châtiment : celui qui fait du isbal avec son izar (5), le mannan (6) et celui qui fait augmenter le prix de sa marchandise avec un serment mensonger ». (7)
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°106)
(1) C’est-à-dire trois types de personnes.
(2) C’est-à-dire qu'Il ne va pas leur parler comme Il parle avec ceux dont Il est satisfait mais Il peut leur parler comme Il parle à ceux contre qui Il est en colère.
(3) C’est-à-dire qu'Il ne va pas les regarder d'un regard de miséricorde.
(4) C’est-à-dire qu'Il ne va pas les purifier de la saleté de leurs péchés.
(5) Le izar est le nom d'un vêtement que les arabes portaient pour couvrir le bas du corps.
Et le isbal désigne le fait de laisser descendre le vêtement au dessous des chevilles.
Voir le lien suivant : La place du vêtement
(6) Le mannan est une personne qui rappelle sans cesse aux gens le bien qu'il leur a fait.
Cela ne provient généralement que d'une personne avare, très satisfaite d'elle-même et orgueilleuse.
(7) C’est-à-dire qu'il jure en mentant qu'il a acheté la marchandise à tel prix ou qu'elle est de très bonne qualité etc. afin que son prix de vente soit plus élevé.
Cette mauvaise action comprend à la foi un manque de respect vis-à-vis d'Allah dont le Nom a été cité dans le serment, le mensonge à la personne qui veut acheter la marchandise et le fait de prendre une partie de son argent injustement.
(Voir Charh Sahih Mouslim de Cheikh Al Etiopi vol 3 p 268 et Charh Sahih Mouslim de Cheikh 'Otheimine vol 1 p 317)
عن أبي ذر الغفاري رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه وسلّم : ثلاثة لا يكلّمهم الله يوم القيامة ولا ينظر إليهم ولا يزكّيهم ولهم عذاب أليم : المسبل إزاره والمنان والمنفق سلعته بالحلف الكاذب
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٠٦)
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